Selon une enquête récente de l’Union Française de la Santé Bucco-Dentaire (UFSBD), près de 30% des Français déclarent avoir déjà renoncé à des soins dentaires pour des raisons financières. Ce chiffre alarmant met en lumière une problématique majeure : l’accès aux soins dentaires pour tous, notamment lorsque ces soins représentent un coût conséquent. Le prix des implants dentaires, des traitements orthodontiques pour enfants ou adultes, ou encore des prothèses dentaires peut représenter un frein important pour de nombreuses personnes, même avec une bonne mutuelle dentaire.
Face à ces dépenses importantes et aux difficultés à accéder aux soins dentaires, il est légitime de se demander s’il est possible d’obtenir un crédit spécifiquement dédié pour financer ses soins dentaires en France. La réponse est oui, il existe différentes options de financement, allant du prêt personnel au crédit affecté, en passant par des solutions alternatives comme le microcrédit ou le paiement échelonné. Cependant, il est crucial de bien les connaître, de les comparer attentivement, et de comprendre les tenants et aboutissants de chaque solution, afin de choisir l’option la plus adaptée à votre situation financière et à vos besoins spécifiques en matière de santé bucco-dentaire. Nous allons explorer les réalités financières des soins dentaires, les différentes options de crédit disponibles, les solutions alternatives au crédit bancaire classique et les critères à prendre en compte pour faire le bon choix et ainsi retrouver le sourire sans vous ruiner.
Les réalités financières des soins dentaires en france
Comprendre le coût des soins dentaires et les modalités de remboursement par la Sécurité Sociale et les complémentaires santé (mutuelles dentaires) est essentiel avant d’envisager un crédit ou une autre solution de financement. Les tarifs peuvent varier considérablement d’un praticien à l’autre, en particulier dans les grandes villes comme Paris, Lyon ou Marseille, et les remboursements ne couvrent pas toujours l’intégralité des dépenses, notamment pour les actes non conventionnés.
Coût des soins dentaires : un panorama des tarifs
Le coût des soins dentaires en France peut varier considérablement en fonction du type de traitement, de la complexité de l’intervention et du praticien consulté. Une simple consultation chez un chirurgien-dentiste conventionné de secteur 1 peut coûter 23 euros, tandis qu’une consultation chez un spécialiste en secteur 2 peut atteindre 70 euros. Un détartrage peut coûter entre 28,92 et 60 euros, et le traitement d’une carie peut osciller entre 20 et 50 euros par dent traitée. Les interventions plus complexes, comme la pose d’une couronne en céramique, d’un implant dentaire ou un traitement orthodontique (bagues ou gouttières invisibles), peuvent représenter des sommes beaucoup plus importantes, allant de plusieurs centaines à plusieurs milliers d’euros. Il est important de noter que ces prix sont indicatifs et peuvent varier selon les régions, le type de cabinet dentaire et les spécialités du dentiste. En moyenne, un Français dépense 350 euros par an pour ses soins dentaires.
Par exemple, le prix d’une couronne dentaire peut varier de 500 à 1500 euros, voire plus si elle est réalisée avec des matériaux précieux. Un implant dentaire peut coûter entre 1000 et 3000 euros par dent, et un traitement orthodontique pour enfant (avec des bagues classiques) peut atteindre 6000 euros sur une durée de deux ans. Pour un adulte, un traitement orthodontique invisible (avec des gouttières transparentes) peut facilement dépasser les 8000 euros. Cette disparité s’explique en partie par la liberté tarifaire accordée aux praticiens pour certains actes non remboursables par la Sécurité Sociale, comme les implants, et par le coût des matériaux utilisés. Il est donc essentiel de demander un devis détaillé et personnalisé avant de débuter tout traitement afin d’avoir une vision claire des coûts à prévoir et de pouvoir anticiper le financement de ces soins.
La variabilité des prix s’explique aussi par la qualité des matériaux utilisés (céramique, zircone, titane), la complexité de l’intervention (nécessité d’une greffe osseuse avant la pose d’un implant) et l’expertise du chirurgien-dentiste (spécialiste en implantologie, orthodontiste). Un dentiste exerçant dans une grande ville, avec un cabinet équipé des dernières technologies (scanner 3D, radiographie panoramique), aura tendance à pratiquer des tarifs plus élevés qu’un dentiste exerçant en zone rurale. Il est donc important de comparer les prix, de demander plusieurs devis et de se renseigner sur les qualifications, la formation continue et l’expérience du praticien avant de prendre une décision. Cette démarche vous permettra de mieux anticiper les dépenses et d’éviter les mauvaises surprises en matière de frais dentaires.
Remboursements de la sécurité sociale et des mutuelles : ce qu’il faut savoir
Le système de remboursement des soins dentaires en France repose sur une base de remboursement (BR) fixée par la Sécurité Sociale. Cette BR sert de référence pour le calcul du remboursement, mais elle est souvent inférieure aux prix pratiqués par les dentistes, en particulier pour les prothèses dentaires et les traitements d’orthodontie. La Sécurité Sociale rembourse généralement 70% de cette base, le reste à charge, appelé ticket modérateur, étant à la charge du patient. Pour certains actes, comme les implants, l’orthodontie adulte après 16 ans ou les soins esthétiques, aucun remboursement n’est prévu par la Sécurité Sociale, ce qui peut représenter une charge financière importante pour les patients.
C’est là qu’interviennent les complémentaires santé, ou mutuelles dentaires. Elles proposent différents niveaux de couverture pour compléter les remboursements de la Sécurité Sociale. Le niveau de remboursement dépend du contrat souscrit et du type de garantie choisi. Certaines mutuelles proposent des forfaits spécifiques pour les soins dentaires, incluant des remboursements plus importants pour les prothèses, les implants ou l’orthodontie. Il est donc essentiel de bien étudier les différentes offres, de comparer les garanties et les niveaux de remboursement proposés, et de choisir une mutuelle adaptée à ses besoins en matière de santé bucco-dentaire et à son budget. Il est important de noter que le délai de carence, c’est-à-dire la période pendant laquelle vous cotisez sans bénéficier des remboursements, peut varier d’une mutuelle à l’autre et peut impacter votre capacité à financer rapidement vos soins dentaires.
Malgré l’existence des mutuelles, le reste à charge pour certains soins dentaires onéreux peut rester conséquent et représenter un obstacle financier important pour de nombreux Français. Par exemple, pour un implant dentaire coûtant 2000 euros, le remboursement de la Sécurité Sociale est nul, et même avec une bonne mutuelle, il peut rester plusieurs centaines d’euros, voire plus de mille euros, à la charge du patient. C’est pourquoi il est important d’explorer les différentes options de financement, comme le crédit spécifiquement dédié aux soins dentaires, pour pouvoir accéder aux soins nécessaires sans mettre en péril son équilibre financier et sa capacité à faire face à d’autres dépenses essentielles. Le dispositif « 100% Santé » (ou reste à charge zéro), inclus dans certains contrats de mutuelle, vise à améliorer l’accès aux soins dentaires, en particulier pour les prothèses et les couronnes, mais son impact réel reste à évaluer, car il ne couvre pas tous les types de soins et peut être soumis à certaines conditions et à des limitations de choix de matériaux et de techniques.
Conséquences du renoncement aux soins dentaires : un enjeu de santé publique
Renoncer aux soins dentaires pour des raisons financières peut avoir des conséquences néfastes non seulement sur la santé bucco-dentaire, mais aussi sur la santé globale et la qualité de vie. Une mauvaise hygiène bucco-dentaire, combinée à un manque de soins réguliers, peut entraîner des infections dentaires, des inflammations gingivales (gingivites, parodontites) et des douleurs chroniques, telles que des rage de dents. Ces problèmes peuvent s’aggraver avec le temps et nécessiter des traitements plus lourds et plus coûteux à long terme. L’UFSBD estime que le coût des soins dentaires évités par manque de moyens s’élève à 2 milliards d’euros par an en France.
Des études ont également montré un lien entre les problèmes dentaires et certaines maladies cardiovasculaires (endocardite infectieuse), le diabète (déséquilibre glycémique), les complications pendant la grossesse (accouchement prématuré, faible poids du bébé) et certaines maladies respiratoires. Les infections dentaires peuvent également favoriser l’apparition de rhumatismes articulaires ou aggraver les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde. Il est donc crucial de ne pas négliger sa santé bucco-dentaire et de consulter régulièrement un dentiste pour prévenir ces complications et maintenir une bonne santé générale.
L’impact sur la qualité de vie est également important et souvent sous-estimé. Les problèmes dentaires peuvent entraîner des difficultés à manger (mastication difficile, douleurs), à parler (troubles de l’élocution) et à sourire (complexe esthétique), ce qui peut avoir un impact négatif sur la confiance en soi, l’estime de soi et les relations sociales. La douleur chronique peut également altérer le sommeil, perturber la concentration et affecter la vie professionnelle et personnelle. Il est donc essentiel de ne pas attendre que les problèmes s’aggravent, de consulter un dentiste dès les premiers symptômes (saignements des gencives, sensibilité au chaud et au froid, douleurs) et de mettre en place une stratégie de financement adaptée pour accéder aux soins nécessaires et préserver sa santé et son bien-être. En France, 40% des personnes âgées de plus de 65 ans souffrent de problèmes dentaires importants.
Les différentes options de crédit pour les soins dentaires
Si le coût des soins dentaires dépasse vos capacités financières immédiates, plusieurs options de crédit et de financement peuvent vous aider à faire face à ces dépenses imprévues ou planifiées. Il est essentiel de bien les connaître, d’en comprendre les avantages et les inconvénients, et de comparer les différentes offres pour choisir celle qui correspond le mieux à votre situation personnelle et financière.
Le crédit affecté (prêt dentaire) : une solution ciblée pour vos soins
Le crédit affecté, également appelé prêt dentaire, est un type de prêt spécifiquement destiné à financer des soins dentaires. Il est directement lié à un devis détaillé établi par votre chirurgien-dentiste ou votre orthodontiste, et le montant emprunté ne peut être utilisé que pour régler les frais de ces soins. L’organisme de crédit verse généralement les fonds directement au praticien, ce qui sécurise l’utilisation du prêt et facilite les démarches administratives.
- Avantages du crédit affecté : Taux d’intérêt potentiellement plus bas que les prêts personnels, car l’organisme de crédit a l’assurance que les fonds seront utilisés pour un besoin précis et justifié. Sécurité de l’utilisation du prêt, car les fonds sont versés directement au dentiste. Protection du consommateur : si les soins ne sont pas réalisés (par exemple, en cas d’annulation du traitement), le crédit est annulé, ce qui vous évite de devoir rembourser un prêt pour des soins que vous n’avez pas reçus.
- Inconvénients du crédit affecté : Contraintes liées à l’utilisation du crédit, car les fonds ne peuvent être utilisés que pour les soins mentionnés dans le devis initial. Formalités administratives potentiellement plus lourdes que pour un prêt personnel, car vous devez fournir un devis détaillé, une pièce d’identité, un justificatif de domicile, un justificatif de revenus et, dans certains cas, un relevé d’identité bancaire (RIB). Moins de flexibilité que le prêt personnel, car vous ne pouvez pas utiliser les fonds pour d’autres dépenses.
Plusieurs banques et établissements spécialisés proposent des prêts affectés pour soins dentaires. Il est important de comparer les offres, de vérifier les conditions d’éligibilité (âge, revenus, situation professionnelle), de simuler différents scénarios de remboursement et de lire attentivement les conditions générales avant de faire votre choix. Par exemple, certaines banques comme la Caisse d’Épargne, le Crédit Agricole ou la Banque Populaire, ou encore des organismes spécialisés comme Sofinco, Younited Credit, Oney ou Franfinance, peuvent proposer ce type de prêt. Le taux d’intérêt d’un prêt affecté peut varier entre 1,5% et 6% selon l’organisme prêteur, la durée du remboursement et votre profil emprunteur (score de crédit). Il est également important de vérifier si le prêt inclut une assurance emprunteur, qui vous protège en cas de décès, d’invalidité ou de perte d’emploi.
Le prêt personnel (non affecté) : une alternative flexible
Le prêt personnel est un type de crédit non affecté, ce qui signifie que vous pouvez utiliser les fonds empruntés pour financer n’importe quel type de dépense, y compris les soins dentaires. Il offre plus de flexibilité que le crédit affecté, car vous pouvez utiliser les fonds pour d’autres besoins (par exemple, financer des frais de déplacement ou d’hébergement liés aux soins), mais il peut également être plus coûteux, car les taux d’intérêt sont généralement plus élevés.
- Avantages du prêt personnel : Flexibilité dans l’utilisation des fonds, car vous pouvez utiliser l’argent pour n’importe quel type de dépense. Démarches administratives généralement plus simples et plus rapides que pour un crédit affecté. Possibilité de financer d’autres projets en même temps que vos soins dentaires.
- Inconvénients du prêt personnel : Taux d’intérêt potentiellement plus élevé que le crédit affecté, car l’organisme de crédit ne peut pas contrôler l’utilisation des fonds. Pas de garantie que le prêt sera utilisé pour les soins dentaires, ce qui peut inciter à dépenser l’argent pour d’autres besoins moins prioritaires. Risque de surendettement si vous n’êtes pas vigilant dans la gestion de vos finances.
De nombreuses banques et organismes de crédit proposent des prêts personnels. Il est important de comparer les taux d’intérêt, les frais de dossier, les modalités de remboursement (mensualités, durée, possibilité de remboursement anticipé) et les assurances proposées avant de faire votre choix. Le TAEG (Taux Annuel Effectif Global) est un indicateur clé pour comparer le coût total du crédit, car il inclut tous les frais obligatoires (intérêts, frais de dossier, assurance). En moyenne, le taux d’intérêt d’un prêt personnel en France se situe entre 3% et 12%, selon l’organisme prêteur, le montant emprunté et la durée du remboursement. Des comparateurs en ligne comme LeLynx.fr, Meilleurtaux.com, Boursorama Banque ou Fortuneo peuvent vous aider à trouver les meilleures offres de prêts personnels pour financer vos soins dentaires.
Le crédit renouvelable (revolving) : une solution à éviter (sauf exception)
Le crédit renouvelable, également appelé crédit revolving, est une forme de crédit qui met à disposition une somme d’argent que vous pouvez utiliser et reconstituer au fur et à mesure de vos remboursements. Bien qu’il puisse sembler une solution facile et rapide pour financer des soins dentaires imprévus, il est important d’être très prudent et de l’éviter autant que possible, car il présente des risques importants de surendettement.
Mise en garde : Le crédit renouvelable présente des dangers importants en raison de ses taux d’intérêt très élevés, qui peuvent facilement dépasser 20% et atteindre le taux d’usure (taux maximal autorisé par la loi). Il est facile de se surendetter avec ce type de crédit, car les mensualités peuvent sembler faibles au début, mais le capital restant dû diminue très lentement en raison des intérêts importants. De plus, les conditions d’utilisation du crédit renouvelable sont souvent complexes et peu transparentes, ce qui peut vous induire en erreur. Il est donc fortement déconseillé d’utiliser le crédit renouvelable pour financer des soins dentaires, sauf en cas de situation exceptionnelle et avec une gestion rigoureuse de vos finances et de votre budget. En France, le taux d’endettement moyen des personnes ayant un crédit renouvelable est de 30% de leurs revenus, ce qui représente un risque élevé de difficultés financières.
Les solutions alternatives pour financer vos soins dentaires
Outre les crédits bancaires traditionnels, il existe d’autres solutions pour financer vos soins dentaires, qui peuvent être plus adaptées à votre situation financière ou à vos besoins spécifiques. Ces solutions alternatives comprennent le paiement échelonné proposé par votre dentiste, le microcrédit social, les aides financières spécifiques (régionales, associatives, fondations) ou encore le crowdfunding (financement participatif).
- Paiement échelonné proposé par le dentiste :
- Avantages : Solution simple et rapide, car vous n’avez pas besoin de passer par un organisme de crédit. Pas de formalités administratives complexes, car vous négociez directement les modalités de paiement avec votre dentiste. Possibilité d’adapter les mensualités à votre budget.
- Inconvénients : Tous les dentistes ne proposent pas cette option, car cela implique une gestion administrative et comptable supplémentaire pour leur cabinet. Les conditions de paiement peuvent être variables et moins avantageuses qu’un crédit bancaire, car le taux d’intérêt implicite peut être élevé. Il est important de négocier un échéancier raisonnable avec votre dentiste et de vous assurer que vous pouvez respecter les échéances.
- Microcrédit social : Le microcrédit social est une solution de financement destinée aux personnes en difficulté financière, qui ne peuvent pas accéder aux crédits bancaires classiques en raison de faibles revenus, d’un manque de garanties ou d’une situation professionnelle instable. Il permet d’emprunter de petites sommes d’argent (généralement entre 300 et 5000 euros) pour financer des projets personnels, comme les soins dentaires. Les conditions d’éligibilité varient selon les organismes, mais il est généralement nécessaire de justifier de faibles revenus, d’un projet viable (devis dentaire) et d’un accompagnement social. Des organismes comme l’ADIE (Association pour le Droit à l’Initiative Economique), le Crédit Municipal, CréaSol ou France Active proposent des microcrédits sociaux.
- Aides financières spécifiques (régionales, associatives) : Il existe des dispositifs d’aide financière spécifiques pour les soins dentaires, souvent méconnus, qui peuvent vous aider à réduire le reste à charge. Ces aides peuvent être proposées par les régions, les départements, les communes, les caisses de retraite, les associations caritatives ou les fondations. Elles sont généralement destinées aux personnes aux revenus modestes, aux personnes âgées, aux personnes handicapées ou aux personnes en situation de précarité. Il est important de vous renseigner auprès des services sociaux, des centres communaux d’action sociale (CCAS), des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) ou des associations locales pour connaître les aides disponibles dans votre région. Par exemple, la CAF (Caisse d’Allocations Familiales) peut proposer des aides exceptionnelles pour les soins dentaires dans certaines situations (urgences dentaires, soins indispensables pour les enfants).
- Crowdfunding (financement participatif) : Le crowdfunding, ou financement participatif, est une solution qui consiste à solliciter des dons auprès d’un large public (amis, famille, connaissances, internautes) via une plateforme en ligne. Cette option peut être intéressante si vous avez une histoire personnelle touchante à raconter, si vous avez des difficultés à obtenir un crédit classique ou si vous souhaitez sensibiliser le public à l’importance des soins dentaires. Il existe de nombreuses plateformes de crowdfunding, comme Leetchi, GoFundMe, Ulule, KissKissBankBank ou HelloAsso. Il est important de bien préparer votre campagne (définir un objectif de collecte, rédiger une description claire et attractive, publier des photos et des vidéos), de la promouvoir activement sur les réseaux sociaux et de remercier les donateurs. Environ 30% des campagnes de crowdfunding atteignent leur objectif, mais le succès dépend de votre implication et de votre capacité à mobiliser votre réseau.
Comment choisir le crédit adapté à sa situation ? un guide pratique
Le choix du crédit ou de la solution de financement la plus adaptée à votre situation dépend de plusieurs facteurs, tels que le montant des soins dentaires, vos revenus, votre capacité de remboursement, votre tolérance au risque, votre situation professionnelle et votre accès aux aides financières. Il est important de prendre le temps d’évaluer vos besoins, de comparer les offres, de simuler différents scénarios et de demander conseil à des professionnels (conseiller financier, assistant social) avant de vous engager.
Évaluer ses besoins financiers : une étape cruciale
La première étape consiste à évaluer précisément le montant nécessaire pour financer vos soins dentaires. Demandez un devis détaillé à votre chirurgien-dentiste ou à votre orthodontiste, en précisant le type de soins à réaliser, les matériaux utilisés et les honoraires pratiqués. Renseignez-vous sur les remboursements de la Sécurité Sociale et de votre mutuelle dentaire, en tenant compte des bases de remboursement, des taux de remboursement et des éventuels plafonds. Prenez en compte les frais de dossier, les assurances facultatives et les éventuels dépassements d’honoraires pratiqués par les praticiens non conventionnés. Prévoyez également une marge de sécurité pour faire face aux imprévus (complications, soins supplémentaires). Il est préférable d’emprunter un peu plus que nécessaire plutôt que de se retrouver à court de fonds et de devoir interrompre votre traitement.
Par exemple, si vos soins dentaires coûtent 5000 euros et que votre mutuelle vous rembourse 2000 euros, il vous reste 3000 euros à financer. Cependant, si vous prévoyez d’autres dépenses imprévues, comme des frais de déplacement, des frais d’hébergement ou des médicaments, il peut être judicieux d’emprunter 3500 euros. Il est important d’être réaliste, de ne pas sous-estimer vos besoins financiers et de prendre en compte tous les coûts annexes liés à vos soins dentaires.
N’oubliez pas que le coût total du crédit ne se limite pas au montant emprunté. Il comprend également les intérêts, les frais de dossier, les assurances facultatives et les éventuelles pénalités de remboursement anticipé. Il est donc essentiel de prendre en compte tous ces éléments pour évaluer le coût réel du crédit et choisir l’offre la plus avantageuse en fonction de votre budget et de votre capacité de remboursement.
Comparer les offres de crédit : un travail de fourmi
Une fois que vous avez évalué vos besoins financiers, il est important de comparer les offres de crédit disponibles sur le marché. Utilisez des comparateurs en ligne indépendants et fiables pour identifier les offres les plus intéressantes en fonction de vos critères (montant, durée, taux d’intérêt, garanties). Analysez le TAEG (Taux Annuel Effectif Global) pour comparer le coût total du crédit, car il inclut tous les frais obligatoires (intérêts, frais de dossier, assurance obligatoire). Comparez les offres de crédit affecté (prêt dentaire) et les offres de prêt personnel (non affecté) pour déterminer quelle option est la plus adaptée à votre situation et à vos besoins.
- Les pièges à éviter : Les offres de crédit trop alléchantes avec des taux d’intérêt anormalement bas peuvent cacher des frais cachés, des clauses abusives ou des conditions de remboursement très contraignantes. Méfiez-vous des offres qui vous promettent un crédit facile et rapide sans justificatif de revenus ou avec des conditions d’éligibilité trop laxistes. Évitez également de souscrire plusieurs crédits en même temps, car cela peut vous conduire au surendettement et à des difficultés financières importantes.
Lisez attentivement les conditions générales de chaque offre avant de vous engager. Vérifiez les frais de dossier, les modalités de remboursement anticipé (pénalités éventuelles), les assurances proposées (assurance décès, assurance invalidité, assurance perte d’emploi) et les garanties offertes (garantie en cas de litige avec le dentiste, garantie en cas de défaut de paiement). N’hésitez pas à poser des questions à l’organisme de crédit si vous avez des doutes ou des incompréhensions. Il est important de bien comprendre les termes du contrat avant de le signer et de vous assurer que vous pouvez respecter les échéances de remboursement. De plus, l’article L312-10 du Code de la consommation encadre les pratiques des organismes de crédit et vous protège contre les abus et les pratiques commerciales trompeuses.
Vérifier sa capacité de remboursement : une question de responsabilité
Avant de souscrire un crédit, il est essentiel de vérifier votre capacité de remboursement, c’est-à-dire votre aptitude à rembourser le crédit sans mettre en péril votre équilibre financier et votre qualité de vie. Calculez votre taux d’endettement, qui correspond à la part de vos revenus consacrée au remboursement de vos crédits (prêt immobilier, prêt automobile, crédit à la consommation). Un taux d’endettement supérieur à 33% est généralement considéré comme un signe de surendettement et peut entraîner des difficultés financières importantes. Prenez en compte vos revenus (salaires, pensions, allocations), vos dépenses (loyer, charges, alimentation, transport) et vos autres engagements financiers.
Si votre taux d’endettement est trop élevé, il est préférable de renoncer au crédit ou de réduire le montant emprunté. Vous pouvez également essayer de négocier un échéancier de remboursement plus long avec l’organisme de crédit, mais cela augmentera le coût total du crédit et le montant des intérêts à payer. Il est important d’être réaliste, de ne pas s’endetter au-delà de vos capacités et de prendre en compte les imprévus qui peuvent survenir (perte d’emploi, maladie, divorce).
- Conseils pour négocier son crédit : Comparez les offres et faites jouer la concurrence entre les organismes de crédit. Négociez le taux d’intérêt, les frais de dossier et les assurances proposées. Souscrivez une assurance emprunteur adaptée à vos besoins, mais vérifiez si vous n’êtes pas déjà couvert par une assurance existante (assurance habitation, assurance carte bancaire). Demandez conseil à un courtier en crédit ou à un conseiller financier pour vous aider à trouver la meilleure offre et à négocier les conditions de votre prêt.
Faites des simulations de crédit en ligne pour visualiser les mensualités, le coût total du crédit et l’impact sur votre budget. Cela vous permettra de vous assurer que vous pouvez rembourser le crédit sans difficulté et que vous ne mettez pas en péril votre équilibre financier. Il existe de nombreux simulateurs en ligne, proposés par les banques, les organismes de crédit ou les comparateurs. En moyenne, une personne consacre 80 euros par mois au remboursement de ses crédits en France, mais ce montant peut varier considérablement en fonction du type de crédit, du montant emprunté et de la durée du remboursement.